S’inscrivant dans la lignée de la Stratégie en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes portée par l’Union Européenne, la Fondation Restena a publié à la fin du mois d’août 2022, son plan pour l’égalité entre les genres (Gender Equality Plan - GEP). Grâce à cet exercice obligatoire pour toutes institutions souhaitant prendre part à des projets européens financés par le programme Horizon Europe, Restena souligne son engagement pour un traitement égal des hommes et des femmes, indépendamment de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de la variation de leurs caractéristiques sexuées.
Un plan, pour quoi faire ?
En tant que réseau national de la recherche et de l'enseignement (National Research and Education Network – NREN) pour le Luxembourg, la Fondation Restena fait partie intégrante de la suite des projets GÉANT, initiée en 2000 afin de fournir un environnement stable et innovant pour la recherche, l'éducation et l'innovation. Une nouvelle étape clef de cette suite de projets débutera en 2023 avec le lancement du projet GN5-1 financé par le programme Horizon Europe. Pour pouvoir poursuivre son engagement de la première heure, Restena s’est donc plié au jeu du plan pour l’égalité entre les genres qui formalise avant tout un état d’esprit et des actions déjà existantes ‘naturellement’ au sein de la fondation.
Le plan reprend une liste d’actions mettant l’accent, entre autres, sur les initiatives nationales dédiées à la promotion des femmes dans le domaine de la cybersécurité et du digital, la considération d’une répartition femme-homme équilibrée pour tout recrutement ou nomination, des horaires de travail flexible et mobiles ouverts à tous. Le plan introduit également une nouveauté : la mise en place prochaine d’un code de conduite pour ses collaborateurs-rices. Le résultat des principales actions menées sera par ailleurs publié dans le rapport annuel de Restena.
Chez Restena, où on est-on?
La Fondation Restena est composée de 21 personnes, 15 hommes et 6 femmes. Les deux tiers de l’effectif sont donc représentés par la gent masculine qui gère, dans sa quasi-totalité, les aspects techniques propre à l’infrastructure réseau pour le recherche et l’éducation et celle de l’enregistrement des noms de domaine en .lu.
Alors qu’une nette sur-représentation des hommes est perceptible du côté technique, la tendance s’inverse du point de vue des métiers administratifs. Une balance certes loin d’être en équilibre mais qui reste un reflet de la réalité du marché du travail.